Puis je pense à Donald Trump et le courage électrise mes veines. Il est ma muse, celui qui me montre le chemin. Je n’aurais jamais parié sur Trump et pourtant il l’a fait, il a défié tous les pronostics. Grace à Donald, je m’autorise enfin à poser les questions les plus naïves, à parler sans filtre car la honte ne tue pas, il le prouve chaque jour.
Pourquoi l’humanité est-elle aussi destructrice ? Comment se fait-il que tant de personnes ne voient pas le cataclysme que nous nous concoctons pour nous-même ?
Le décalage entre nos fabuleuses capacités et le monde que nous construisons me donne le vertige.
Jusqu’ici je pensais suffisant d’être le changement que l’on veut voir dans le monde. Merci Gandhi. Voilà 10 ans que ma vie a complètement changé et que je suis devenue une consommactrice. La façon dont je mange, dont je me déplace, dont j’agis est ma manière de participer au changement de paradigme que je souhaite. Je crois au changement individuel pour un changement global.
Je me suis consacrée à l’étude du Bonheur. Il me semblait être une voie mais il me parait évident aujourd’hui qu’il n’est qu’une partie de l’équation. Il ne peut être le but s’il est individuel, sans conscience globale, ou pour accepter plus sereinement un environnement toxique.
Je viens de ressentir une autre partie de mon équation en accompagnant mon ami Charles malade. Je ne saurais mettre des mots dessus car c’est plutôt une sensation ou un état. J’étais entièrement investie et dévouée. Tout ce que je suis était engagé, à sa place.
Alors pourquoi ne suis-je pas complètement engagée et investie dans la société où je vis ? Pourquoi je vois la maladie de l’égoïsme ronger notre fraternité et je reste planquée ? Je n’ai jamais manifesté, ni fait parti d’aucun parti politique. Je n’ai pas de religion bien que ma spiritualité soit ma force. Je ne compte pas dépiauter les livres d’économie ou compiler les utopies du monde. Je vais juste m’autoriser à poser des questions même les plus simples à des compatriotes pour peut-être réussir à avoir une vue d’ensemble du monde dans lequel j’aimerais vivre.
Pour ce premier épisode et en guise de préambule, je reçois Sandrine Roudaut. Elle a lancé un appel aux utopistes et ça ne pouvait pas mieux tomber.
Références citées dans le podcast :
- Le site internet de Sandrine : ALTERNITE
- Ses livres : « Utopie, Mode d’emploi » et « Les suspendu(e)s » aux Editions La Mer Salée
- REPORTERRE : On peut renverser le capitalisme sans modèle pour la suite
- PABLO SERVIGNE – La fin du monde est très exactement prévue pour demain – (Conférence, 2018)
- The dangers of willful blindness (sous-titré)
La musique du podcast : The Jam – Miles Stone – General Fuzz