Je me suis amusée.
Amusée à créer des univers en partant de mes toiles.
Amusée à créer une boutique en ligne.
Et bim, une commande de trois cartes !
Je n’ai pas beaucoup partagé mes peintures car je suis incapable de vendre mes toiles. Elles me font trop de bien. Et puis une toile, c’est une rencontre souvent forte. Une toile, ce sont des milliers de points et donc des milliers de battements de cœur.
Pendant le premier confinement, je voulais faire des pochettes pour ma collection secrète. J’ai décidé d’imprimer du tissu avec mes dessins. Le logiciel du confectionneur proposait l’option de duplication du motif. Ça a été une vraie révélation car en multipliant et en apposant en miroir les motifs de ma toile, des mandalas apparaissaient. Une toile, des centaines de possibilités. Sur soie, velour, denim… je jubilais.
Et puis j’ai laissé tout ça de coté, jusqu’à il y a de ça quelques semaines. J’ai repris deux de mes toiles et je me suis amusée à imprimer deux jeux de 25 cartes. Je suis enchantée par le résultat. Je ne sais pas si cette aventure à vocation à être partagée tant elle me satisfait à titre personnel. L’expérience pourrait se suffire à elle même mais je tente d’ouvrir une boutique en ligne avec 5 de mes cartes. Je ne communique l’adresse à personne, et j’attends.
Aujourd’hui, Sophie, dans le sud de la France, a commandé 3 cartes et l’idée de partager ces fenêtres sur un autre monde avec des personnes qui sauront l’apprécier me ravit. Maintenant nous sommes deux à avoir ces cartes et je me sens reliée à cette inconnue.