Ils étaient deux, ils ne sont plus qu’un.
Le dernier spécimen, je l’ai croisé par hasard vendredi.
Je me demandais pourquoi l’évidence ne m’avait pas sauté aux yeux avant! Venir au salon de la photo le vendredi plutôt que le jeudi comme initialement prévu, ça tombait sous le sens puisque j’avais un RDV à 18h30 à 500m de la porte de Versailles. C’était tellement évident et ces briques de Tetris s’emboitaient si bien que la vie pouvait couronner le tout d’un ruban coloré, une rencontre fortuite.
Jean-Philippe a la vingtaine. Je l’ai rencontré il y a peut-être un an à une conférence organisée par Michel Podolak.
Il étaient un petit groupe d’étudiants avec leur prof. Je sympathise avec Jean-Philippe et nous parlons de réalisation de film, de sa philosophie. Il vit à Créteil et sera sûrement un jour un réalisateur reconnu me suis-je dit.
Quelques mois plus tard, Gilles m’invite à venir à la Gaité Lyrique écouter Patrick Viveret qui a le don de me mettre en émoi. Quelques têtes connues parmi la trentaine de personnes présentes. Je claque la bise. Puis la tête me tourne. J’entends derrière moi un « Joanna! ». C’est Françoize mon specimen numéro 1. Hasard! Puis c’est de la droite que vient le second. Surprise! Jean-Philippe prend les photos de l’événement.
Quelques semaines plus tard, je suis à la terrasse d’un café, rue du Chateau d’eau. Je rencontre Emmanuelle pour la première fois et nous discutons. Dans le flou de la perspective, le longiligne Jean Philippe réapparait accompagné et en route. Troisième rencontre.
Ce vendredi, c’était la quatrième. Je ne sais pas ce qui me relie statistiquement à un étudiant de Créteil. Ce que je sais c’est que j’ai des raisons de me réjouir de ces hasards à répétition car ils égayent mes journées.
Françoize et Jean-Philippe sont mes amis de la chance. Nous nous sommes toujours rencontrés par hasard en l’espace d’un ou deux ans. Avec cette interview, Françoize quitte ce club très fermé. Ils ne sont plus qu’un! Un specimen!
——————————————————————————————————-
La lettre d’information d’octobre: Je me suis coupée les ongles Pour la recevoir directement chaque mois dans votre boite aux lettres, c’est ici. Pour recevoir chaque article dès sa parution, c’est là.
Merci à toutes les deux pour cette bouffée de fraîcheur, c’est un véritable concentré de vitalité et de bonne humeur.
merci. Je kiffe Françoize, elle pétille 🙂 Merci pour ton message.