Tout a commencé en Corée au siècle dernier, en 89.
Malorie et moi régnions sans partage sur le quartier de Bangbae-Dong à Séoul. Une mine d’or. Ciné sous-titré, diner d’affaire, cocktail chez l’ambassadeur, nous étions là, des dompteuses de têtes blondes. Lise et sa sœur avaient de beaux cheveux noirs et n’allaient pas se coucher avant d’entendre les portes de la voiture claquer dans l’allée.
Les parents sont de retour. Oui oui elles ont été sages.
Tout a continué en 2012, rue de Longchamp, à Paris. Le froid vient de pointer le bout de son nez. Je me dirige vers la station vélib de la rue tout en préparant mes gants pour le retour aux bercailles. Il faut savoir que je suis responsable d’au moins la moitié des séparations de paires, des gants solitaires piétinés sur la chaussée. J’alimente à moi toute seule la moitié de l’industrie du gant. Je suis consultée pour toute nouvelle mise sur le marché.
Alors que je m’avance vers les vélos, un gant à la main, je cherche le deuxième. Je fais demi tour, scrute le bitume, renifle à la recherche de mon gant quand je me rends compte que je l’ai déjà enfilé! Une femme a arrêté sa valise à roulettes et observe mon manège. Je lui explique mon étourderie et nous commençons a discuter. Sophie est de passage à Paris. Je lui parle de bonheur évidemment! Elle me parle d’une consultante, Isabelle Goldie, qui fait des bilans interqualia et introduit le flow en entreprise.
Fabuleux. Je lui laisse mes cordonnées.
Elle me contacte la semaine suivante. Elle m’évoque l’article d’une amie sur la pédagogie positive. Je lui réponds que c’est drôle car je les interviews le lendemain et Karen Demaison vient justement de me contacter il y a quelques heures.
A Reims, Sophie est à un repas. Elle parle à sa voisine de notre rencontre. Sa voisine la regarde et dit « Joanna ». Sophie est surprise (enfin j’imagine). Cette voisine de table n’est autre que Lise que je gardais à l’autre bout de la planète quand elle était petite.
Je sais que je radote mais j’aime tant les coïncidences. Pas une semaine sans qu’elles ne viennent me tirer un sourire même ici sur une plage déserte de Bretagne. Les coïncidences sont comme des clins d’œil de la vie.
Quelle chance d’avoir rencontré Sophie sur ce trottoir! Quelle chance d’avoir rencontré Isabelle! Le flow de Mihaly Csikszentmihalyi est la base des bilans interqualia qu’Isabelle amène en entreprise. Quand on sent l’insatisfaction dans sa vie, nous ne sommes pas toujours capables d’identifier ce qui nous gène. Faire un bilan pour trouver de la clarté est une bonne base de départ. Je vous laisse découvrir un peu plus ce qu’est le flow et cet outil de diagnostic.
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J’ai très envie de partager avec vous cette interview de Radio Happylab avec Laura Flessel, notre championne olympique. Emmanuelle Jappert est allée recueillir sa vision du bonheur
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